Dans le portefeuille de Jade Lachine
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Dans le portefeuille de, c’est une série où on fouille sans gêne dans les finances des personnalités publiques. Revenus, dépenses, petites folies ou grosses erreurs, on découvre leur rapport à l’argent sans filtre. Aujourd’hui, c’est l’illustratrice Jade Lachine qui vide ses poches et nous dit tout.
Es-tu plus dépensière ou économe?
Dépensière! J’aime beaucoup dépenser dans les vêtements, les restaurants, les cafés, puis plein de petites affaires dont j’ai pas besoin.
T’as combien en économies?
Mes économies sont séparées : personnelles puis professionnelles – avec mon métier d’illustration.
Je dirais que j’ai, en tout, quelques dizaines de milliers de dollars.
La dépense que t’as le plus regrettée?
C’est une pâte à dents Aesop. Ça disait que ça goûtait l’anis avec plein de fragrance. Puis j’étais comme : « OK, elle est vraiment belle », mais c’était vraiment niaiseux de dépenser autant pour de la pâte à dents.
Ton achat le plus impulsif?
Des vols d’avion.
Ton plaisir coupable?
Des p’tites crèmes, des p’tits savons, des p’tits produits cosmétiques qui sentent bons.
Un achat rêvé, mais hors de prix?
Un kit full trendy Arc’teryx, matching set, vert forêt, pour faire du snow. J’pense que ça coûterait au moins 1 000 $.
Est-ce que ta carte a déjà été déclinée?
Non.
C’était pour qui ton plus gros contrat?
Pour Chocolats Favoris. Je fais le calendrier de l’avent, fa’que j’illustre le « Cherche et trouve » du calendrier familial.
Un investissement que tu recommanderais à un jeune illustrateur?
Un bon iPad. C’est cher, mais ça vaut vraiment la peine. C’est pratique, tu l’utilises tous les jours. C’est un bon investissement.
Ton plus grand défi en tant que travailleuse autonome?
Les finances. J’ai tellement de la misère, j’comprends rien.
Ça me prendrait un cours 101 de c’est quoi des taxes, c’est quoi des impôts, c’est quoi des placements.
Je dirais que c’est vraiment important de s’entourer de comptables ou de quelqu’un qui a les outils nécessaires pour t’accompagner si t’es travailleur autonome, puis que, comme moi, tu comprends rien.